Institut Arnault Tzanck Centre Médico Chirurgical
Saint-Laurent du Var

Cardiologie Spécialisée

En 2023 :

  • 6 199 patients ont été hospitalisés (hospitalisation complète) sur le secteur ESPIC.
  • 770 interventions de Chirurgie Lourde ont été réalisées.

- Pontage

- Chirurgie des Valves

- Pose de Valves percutanées, etc…

 

  • 2 662 Explorations coronaires et 1 033 Dilatations des Artères Coronaires (Angioplasties) ont été faites.
  • 389 Pacemakers et Défibrillateurs ont été implantés.
  • 822 patients ont été pris en charge en Service de Réanimation.
  • 640 patients ont été pris en charge en Unité de Soins Intensifs.
  • 2 135 patients ont été pris en charge en Unité de Surveillance Continue.

 

Au sein de notre clinique, différents actes sont réalisés par nos cardiologues dans le cadre des bilans : 

Echocardiographie de stress (ou Electrocardiogramme de repos ou ECG de repos) 

Pourquoi vous propose-t-on une échographie de stress ?

Le ventricule gauche (une des 4 cavités du cœur) se contracte pour propulser le sang oxygéné (qui vient des poumons) dans l’aorte et « nourrir » les différents organes. Pour fonctionner correctement, le ventricule gauche reçoit lui-même du sang oxygéné grâce à des artères, les artères coronaires. Si une ou plusieurs de ces artères sont « encrassées » (présence de plaques d’athéromes), le sang passe plus difficilement. Cela peut toutefois suffire à assurer le bon fonctionnement du ventricule gauche au repos, mais lorsque la demande devient importante (quand on fait un effort par exemple), elle n’est plus assurée correctement par la ou les coronaires malades et la contraction du ventricule gauche devient alors anormale. L’échographie de stress est un examen utilisé pour étudier la contraction du ventricule gauche, soit au cours d’un effort, soit sous perfusion d’un médicament visant à reproduire les conditions de l’effort. La machine utilisée est un appareil d’échographie. Comme pour une échographie transthoracique de repos, on utilise un capteur ultrasonore (encore appelé sonde ou transducteur) qui est posé sur votre thorax, et qui émet et reçoit des ultrasons, à la manière d’un sonar utilisé par les navigateurs. La particularité de l’examen tient à l’enregistrement de la contraction du ventricule gauche pour différentes fréquences cardiaques (au cours de l’examen, le cœur est de plus en plus rapide). L’objectif est de mettre en évidence le territoire du ventricule gauche insuffisamment irrigué par une artère coronaire, dont le calibre est rétréci par l’athérosclérose.

Echocardiographie Transoesophagienne

Pourquoi vous propose-t-on une échographie transoesophagienne ?

Cet examen, spécialisé, explore le cœur, valves et cavités, selon les mêmes principes que lors d’une échographie transthoracique, à l’aide d’un capteur ultrasonore, similaire au sonar utilisé par les navigateurs. Cependant, ce capteur ultrasonore, de très petite taille, est placé sur un endoscope (habituellement utilisé pour visualiser votre œsophage ou votre estomac). Il s’agit en fait d’une voie privilégiée pour obtenir des images du cœur puisque l’œsophage (dans lequel la sonde est introduite) est accolé au cœur : les images sont de très bonne qualité, ce qui n’est pas toujours le cas en échographie transthoracique. Les ultrasons émis sont réfléchis par les structures cardiaques et analysés par l’appareil échographique, qui restitue des images des structures cardiaques en mouvement. L’échographie transthoracique précède toujours la réalisation d’une échographie transoesophagienne : les deux examens donnent des renseignements complémentaires. L’échographie transoesophagienne permet l’étude du cœur et de l’aorte, et surtout des petites structures cardiaques qui sont parfois inaccessibles non seulement à l’échographie transthoracique mais aussi à d’autres méthodes d’imagerie radiologique (scanner par exemple).

Voir 1ère illustration.

L’ECG d’effort ou épreuve d’effort

Il est réalisé sous surveillance médicale (par un cardiologue, assisté d’une infirmière) dans un centre médical à proximité immédiate d’un secteur de réanimation ou d’une salle de réveil, ou dans un centre de réadaptation cardiaque à proximité d’un local équipé d’un à deux lits de surveillance intensive. Il nécessite une installation technique particulière.

A quoi ça sert ?

C’est l’examen idéal pour révéler un trouble du rythme ou une souffrance au niveau des artères coronaires qui n’apparaissent qu’à l’effort et que l’on ne voit donc pas sur un ECG de repos.

Comment ça se passe ?

Sur un vélo statique (ergonomique) ou sur un tapis roulant, le patient accomplit un effort progressif et bien défini, en fonction de son âge. Un ECG est enregistré simultanément, la fréquence du cœur et la tension artérielle sont aussi contrôlées.

Voir 2ème illustration.

L’échographie-Doppler

Le Doppler se pratique sur les principales artères pouvant être atteintes par la maladie athéromateuse

• Le Doppler des vaisseaux du cou explore les carotides

• Le Doppler des membres inférieurs explore les artères des jambes

• Le Doppler de l’abdomen explore le trajet de l’aorte abdominale.

A quoi ça sert ?

Le Doppler étude la circulation des artères et des veines, grâce à une sonde émettrice et réceptrice d’ultrasons. Il renseigne sur le sens du courant sanguin et sa vitesse (ou vélocimétrie).

L’écho-doppler artériel visualise les artères, leurs parois et les flux sanguins qui les parcourent, en temps réel.

Comment ça se passe ?

En position allongée, chaque artère est explorée avec la sonde d’échographie. Toutes les informations sont retransmises instantanément sur un écran de télévision. Certaines de ces images sont ensuite imprimées.

Voir 3ème illustration.

Consultez les fiches individuelles des praticiens.

35-E T OK

35-ECG ok

35-Doppler ok

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