Institut Arnault Tzanck Centre Médico Chirurgical
Saint-Laurent du Var

Chirurgie Cardiaque

La Chirurgie cardiaque est une discipline récente née après 1950 et dont le développement a été très rapide.

Cette chirurgie consiste à réparer dans le cœur les valves cardiaques, ou à corriger des malformations ou encore à faire des pontages sur les artères du cœur, les artères coronaires.

Chaque année, 40 000 interventions sont réalisées en France.

En 2019 :

  • 5 081 patients ont été hospitalisés (hospitalisation complète) sur le secteur ESPIC.
  • 652 interventions de Chirurgie Lourde ont été réalisées.

 

Les principales interventions sont :

La chirurgie coronarienne

 

Que sont les artères coronaires ?

Les artères coronaires sont les artères nourricières du cœur. Elles assurent l'acheminement du sang transporteur de l'oxygène et des substances nutritives indispensables au bon fonctionnement du muscle cardiaque. Le cœur humain possède deux artères principales : la coronaire droite et le tronc commun de la coronaire gauche se divisant en plusieurs branches. Elles naissent de l'aorte au-dessus des valves aortiques et cheminent à la surface du cœur.

Schéma 1

La maladie artérielle

L’artériosclérose (durcissement de l’artère) ou maladie athéromateuse est une maladie pouvant toucher n’importe quelle artère du corps. Elle entraîne la formation de dépôts dans la paroi artérielle et donc une diminution de calibre (sténose). Les facteurs favorisant cette maladie (facteurs de risque sont surtout l’hypertension artérielle, un taux sanguin de sucre (diabète) ou de lipides (cholestérol ou triglycérides élevé ainsi, bien sûr, que le tabagisme). L’hérédité, le stress et l’excès de poids jouent également un rôle.

Si la maladie atteint les artères coronaires (maladie coronarienne), celles-ci présentent un épaississement de leur paroi.

 

La maladie coronarienne

La sténose (rétrécissement) ou l'obstruction des artères coronariennes entraîne une diminution de l'irrigation sanguine du muscle cardiaque. Celle-ci peut entraîner une diminution de la capacité de pompage du cœur et donne lieu à des symptômes comme l'angine de poitrine, un essoufflement à l'effort ou à des troubles du rythme cardiaque. Ces complications peuvent mettre la vie en jeu.

 

Quelles sont les possibilités de traitement ?

Plusieurs possibilités de traitement existent pour améliorer l'irrigation sanguine du cœur :

  •  Traitement des rétrécissements (sténoses) des artères coronaires à l'aide d'un ballonnet lors d'un cathétérisme (dilatation par ballon) avec éventuellement stabilisation des résultats avec un stent ou endoprothèse.
  •  Exérèse du tissu obstruant l'artère à l'aide d'un cathéter spécial ou par énergie laser
  •  Intervention chirurgicale ou intervention de revascularisation : c'est le pontage coronaire. C'est la solution qui, pour vous, a été retenue.

Le choix entre des différentes techniques dépend essentiellement des lésions, de leur localisation, de leur nombre et de leur gravité.

La Chirurgie valvulaire

Rappel anatomique

Les valves cardiaques sont situées dans le cœur entre les différentes cavités cardiaques. 

 

Il y a deux valves cardiaques gauches : 

• la valve mitrale entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche 

• et la valve aortique entre le ventricule gauche et l'aorte. 

Il y a deux valves cardiaques droites :

• la valve tricuspide entre l'oreillette droite et le ventricule droit

• et la valve pulmonaire entre le ventricule droite et l'artère pulmonaire.

Le rôle des valves est d'imposer au flux sanguin un sens unique dans la circulation intra-cardiaque. 

Schéma 2

 

La maladie valvulaire et ses causes

Ces valves peuvent être malades et ne plus fonctionner correctement. 

• Soit elles ne s'ouvrent plus et on se trouve devant un rétrécissement valvulaire,

• soit elles ne se ferment plus et on se trouve devant une insuffisance valvulaire.

Les valves le plus souvent malades sont la valve aortique et la valve mitrale. Il arrive que plusieurs valves soient malades en même temps.

 

Quelles sont les possibilités de traitement :

  •  Les médicaments peuvent aider le cœur à fonctionner malgré un défaut valvulaire. Cependant à partir d'un certain moment, ils sont insuffisants et il faut réparer la valve elle-même.
  •  Dans certains cas, surtout quand il s'agit de la valve mitrale, on peut faire une "réparation" c'est-à-dire une "plastie mitrale". On conserve ainsi la valve native, ce qui est meilleur que le changement de valve.
  •  Le plus souvent, surtout quand il s'agit de la valve aortique, il est préférable de changer la valve et de mettre en place une "prothèse valvulaire".

 

Il y a deux types de prothèses :

• Les prothèses "mécaniques" : elles sont faites d'éléments neutres : métal et/ou carbone ; sont solides mais nécessitent pour leur bon fonctionnement un traitement anticoagulant permanent et définitif avec la surveillance qui s'impose.

• Les prothèses "biologiques" : elles sont faites avec des composants d'origine animale : valves cardiaques de cochon ou péricarde de veau. Elles ne nécessitent pas de traitement anticoagulant mais peuvent à la longue s'user et l'on peut être amené à les changer après 12 à 15 ans.

Consultez les fiches individuelles des praticiens.

 

 

 

 

 

 

 

4-Schema 1

4-Schema 2

Praticiens excerçant cette spécialité
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